Fin du découvert automatique : la grande idée débile de la Banque de France

Fin du découvert automatique décidée par la Banque de France en 2026
Fin du découvert automatique décidée par la Banque de France en 2026

Novembre 2026.
Marquez bien la date dans votre agenda — ou gravez-la directement sur votre relevé bancaire, là où s’empilent déjà les frais que vous ne comprenez pas. Ce sera la fin du découvert automatique. Oui, ce petit filet de survie pour des millions de Français, transformé en crédit à la consommation par la brillante élite financière de ce pays. Parce qu’évidemment, quand 22 % des gens vivent à découvert dès le 5 du mois, la meilleure solution, c’est de leur couper le robinet. Logique.

Le nouveau “monde merveilleux” du découvert version 2026

Désormais, ta banque ne te laissera plus glisser gentiment à -200 € sans prévenir.
Non, non. Elle devra étudier ta solvabilité. Autrement dit, savoir si tu es “apte” à être pauvre. Et si tu ne l’es pas — c’est-à-dire si tu es déjà dans la galère — tu n’auras juste plus le droit d’y survivre.

Car le découvert, dans leur nouvelle logique, c’est du crédit.
Et qui dit crédit dit intérêts, formulaires, taux d’usure, fiches d’information précontractuelles, bref toute la paperasse du bonheur moderne. Tu imagines : tu veux payer ton plein d’essence à la fin du mois, et la banque te répond :

« Désolé, Monsieur Dupont, il faut d’abord étudier votre capacité d’endettement. »

Pendant ce temps, les factures continuent de tomber comme la pluie en novembre.

Les pauvres payent, les riches encaissent (jusqu’au dernier centime)

Les banques justifient tout ça par la “protection du consommateur”. C’est beau.
Protéger le client, c’est apparemment lui retirer la seule bouée de sauvetage qu’il lui reste. Pendant ce temps, les comptes premium des traders qui jouent ta retraite sur les marchés, eux, n’auront aucun problème à être “à découvert” de quelques millions d’euros, ça s’appelle juste de la “liquidité”.

Et toi ?
Toi, tu continues de payer des frais de “fonctionnement de compte” (oui, tu paies pour le droit d’avoir un compte), des “nouv prél solid” dont personne ne sait ce que c’est, des “contrit soc gen” qu’on te justifie avec un charabia de commercial de chez France Loisirs, et des agios dignes d’un prêt usuraire au Moyen Âge.

Mais attention, la Banque de France veille. Elle t’interdit de dépasser ton solde de trois chiffres sans étude psychologique et justificatif de revenus, pour ton bien évidemment.

Le racket organisé, estampillé “service public”

Tout cela vient d’une ordonnance (oui, comme un médicament, sauf qu’ici c’est pour les banques). Une loi pondue par des gens qui n’ont jamais connu la fin du mois, mais qui se prennent pour les médecins de nos finances.

Ils appellent ça : “Encadrer le découvert bancaire pour responsabiliser les ménages.”
Traduction : “On serre la vis aux pauvres pour que le système continue de tourner.”

Parce qu’au fond, l’économie française, c’est un peu ça :

Les riches créent les règles, les banques encaissent les frais, et les classes moyennes paient l’orchestre.

Et après ? On paye aussi pour respirer ?

Si ça continue, on finira par te facturer l’air que tu respires avec ton application bancaire :

“0,50 € — respiration hors forfait.”

Alors oui, la France a encore trouvé une idée de génie. Supprimer le découvert automatique dans un pays où le découvert est devenu une condition de survie. C’est brillant. Brillant comme un écran de carte bleue refusée au supermarché.

En résumé : pas touche au grisbi

La Banque de France veut “protéger les ménages”. Qu’elle commence par les écouter.
Parce que ce n’est pas en mettant un cadenas sur les comptes à découvert qu’on sauvera les gens de la noyade.
On ne sort pas la tête de l’eau en retirant la bouée. Alors oui, Penser c’est désobéir.
Et là, franchement, il est temps de penser très fort.

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