Barbara Stiegler & Guillaume le Blanc – Philosopher, c’est désobéir

Lis des livres !!
Lis des livres !!

Auteur·rice·s : Barbara Stiegler & Guillaume le Blanc
Domaine : Philosophie contemporaine, pensée critique, engagement politique
Public visé : Lecteurs engagés, étudiants en sciences humaines, citoyens en quête d’émancipation intellectuelle


🧠 Résumé

Dans Philosopher, c’est désobéir, Barbara Stiegler et Guillaume le Blanc redonnent à la philosophie son rôle insoumis, vivant et critique. À rebours d’une vision académique ou abstraite de la pensée, ils affirment que philosopher, c’est toujours résister — aux normes établies, aux dominations, aux récits officiels. À travers un dialogue engagé, les deux philosophes questionnent les injonctions à l’adaptation, les mécanismes de contrôle, la biopolitique contemporaine, mais aussi la manière dont chacun·e peut reconquérir sa capacité d’agir.

Leur philosophie est concrète, située, et profondément ancrée dans les luttes sociales. Elle invite à penser autrement pour vivre autrement — dans l’attention aux vulnérabilités, la critique des discours néolibéraux, et la désobéissance aux systèmes oppressifs.


💡 Idées clés

  • Philosopher, c’est désobéir : un acte politique et éthique, une forme de résistance au pouvoir.
  • La désobéissance n’est pas chaos, mais création d’autres mondes possibles.
  • La critique du néolibéralisme et de l’idéologie de “l’adaptation” : tout ne doit pas être accepté ni intégré.
  • Penser depuis les marges : les exclus, les précaires, les malades, les invisibles sont des lieux de savoir.
  • Le corps, la vulnérabilité, et la relation deviennent des points d’ancrage pour une pensée vivante.
  • La philosophie n’est pas réservée à l’université : elle appartient à toutes celles et ceux qui veulent comprendre et agir.

❓ Pourquoi lire ce livre aujourd’hui ?

Parce que nous vivons une époque saturée d’injonctions à obéir : aux normes sanitaires, économiques, numériques, comportementales. Ce livre donne des clés pour penser autrement, pour ne pas se laisser déposséder de sa parole et de son action. Il remet au centre la nécessité de désobéir quand l’obéissance devient aliénation. Accessible, vibrant et politique, cet ouvrage redonne sens à la philosophie comme outil d’émancipation.

1 Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *