Le féminisme de la troisième vague : une réinvention contestataire

Le féminisme de la troisième vague : une réinvention contestataire

Le féminisme de la troisième vague émerge dans les années 1990, en réaction aux limites perçues des mouvements précédents. S’il ne s’agit pas d’une rupture absolue avec les premières et deuxièmes vagues, cette nouvelle génération introduit des thèmes, des méthodes et des figures profondément marqués par la diversité, la subjectivité et les mutations culturelles de la fin du XXe siècle. C’est un féminisme éclaté, pluriel, critique, en dialogue constant avec les multiples identités.
Le féminisme de la deuxième vague : quand le personnel devient politique.

Le féminisme de la deuxième vague : quand le personnel devient politique.

Apparu dans les années 1960 et actif jusqu’au début des années 1980, le féminisme de la deuxième vague constitue une rupture majeure dans l’histoire des luttes pour l’égalité femmes/hommes. Là où la première vague féministe (fin XIXe – début XXe) s’était concentrée sur l’obtention de droits civiques et politiques – droit de vote, droit d’accès à l’éducation ou à certaines professions –, la seconde vague étend le champ de bataille.
Comment les marques façonnent l’identité des petites filles : une aliénation commerciale à déconstruire d’urgence

Comment les marques façonnent l’identité des petites filles : une aliénation commerciale à déconstruire d’urgence

« La culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié » disait Jean Piaget. Or, ce que les petites filles apprennent dès leur plus jeune âge à travers les jouets, les vêtements et la publicité, ce n’est pas la liberté d’être, mais un carcan rigide et genré. Ce sont les marques qui, derrière des stratégies marketing habiles, participent activement à la construction et à la reproduction des normes sexistes dès l’enfance.